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CHRONIQUE DE LA DELINQUANCE HOSPITALIERE : QUI VEUT SE DEBARASSER DE SON PHARMACIEN LUI REPROCHE SES HORAIRES

Article créé le
03/03/2009
-
modifié le 23/03/2018

Un directeur coulait des jours heureux dans son EPHAD aux pieds d'un volcan...

Il avait recruté un pharmacien qui n'était pas titulaire du concours, avec un seul mot d'ordre : " PDV, SPDV ! "*…

Un jour, un praticien des hôpitaux (un pharmacien, titulaire du concours) demanda le poste et l'obtint.

Le directeur ne l'entendit pas de cette oreille …

Comme ce pharmacien avait des difficultés à se déplacer, le directeur, pour se venger de lui, l'installa dans un bureau quasi inaccessible, en haut d'un grand escalier, loin de la PUI.

 

Le pharmacien, qui était méritant et qui souhaitait faire avancer les choses, était plus souvent dans les services que dans la PUI, ce qui déplaisait évidemment au Directeur, qui sentait son autorité remise en cause…

Alors, le directeur tendit un piège: il téléphona régulièrement à la PUI et s'étonna donc de ne jamais y trouver le pharmacien…

Au bout d'un an, il refusa sa titularisation, au motif que le pharmacien ne répondait pas à ses appels téléphoniques et déduisant ainsi qu'il n'était pas à son poste et qu'il ne faisait pas ses horaires…

 

* " Pas de vague, surtout pas de vague "

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