Mots-clés
CHRONIQUE DE LA DELINQUANCE HOSPITALIERE : LES PROMESSES N'ENGAGENT QUE CEUX QUI LES CROIENT…
Il était une fois, une pharmacienne nommée en remplacement dans un hôpital quelque part en France...
Mme DAYEUR, qui n'habitait vraiment pas tout près de l'hôpital, exerçait si bien sa profession que le directeur de l'hôpital lui tint à peu près ce langage :
" Bonjour Mme DAYEUR, que vous êtes compétente, que vous me semblez efficace, venez donc vous installer dans les environs… "
A ces mots, Mme DAYEUR répondit sans hésiter:
" Monsieur le Directeur, je vais déménager et acheter une maison par ici ! "
Mme DAYEUR se vit donc attribuer un poste de praticien contractuel.
La vie suivit son cours et le contrat de praticien contractuel fût renouvelé tous les 3 mois, dans un cadre parfaitement illégal…
Mais un beau jour, le Directeur de l'hôpital est remplacé….
Un nouveau directeur prend alors ses fonctions.
Jusque-là rien de bien terrible, sauf que le contrat de Mme DAYEUR est signé pour 2 mois à temps plein suivi d'1 mois à temps partiel, suivi de ……. plus rien…
En effet, quelque semaines auparavant, sur la place du marché, le directeur de l'hôpital au sein duquel travaille Mme DAYEUR, avait rencontré le directeur de l'hôpital d'en face (en face très loin…) et avait alors suggéré: " Et si on faisait pharmacie commune ?! "
Il dût alors s'en expliquer à Mme DAYEUR :
" Notre hôpital vient de passer une convention avec l'hôpital juste à côté, vous savez celui qui se trouve à, euh… 60 kilomètres… Bref, cette convention a pour objet la mise à disposition d'un PH temps plein que nous allons nommer pharmacien gérant dans notre hôpital.
Et puis, pour tout vous dire Mme DAYEUR, vous n'êtes pas d'ici, alors si vous alliez voir ailleurs ?... "
Retrouvez notre analyse de cette chronique de la délinquance hospitalière ordinaire en vous identifiant dans notre espace adhérent
Devenir adhérent
Mots clés | chroniques, délinquance, ordinaire |